Bienvenue dans notre univers de tapis berbères
Ci-dessous vous découvrirez une sélection variée de tapis berbères, regroupés en différentes catégories, chacun avec son caractère et son histoire uniques.
Grâce à notre modèle de vente en ligne, qui nous permet d’éviter les frais fixes d’une boutique physique, nous sommes en mesure de vous proposer ces tapis authentiques à des prix très abordables. Chaque création reflète l’artisanat berbère, alliant tradition et esthétique intemporelle.
Explorez notre collection et trouvez le tapis qui apportera charme et chaleur à votre intérieur.
À la différence des tapis industriels, les tapis berbères peuvent présenter de légères irrégularités ou un tissage parfois asymétrique. Ces détails ne sont pas des défauts, mais les empreintes du savoir-faire artisanal et des conditions uniques dans lesquelles ils sont créés. Chaque imperfection raconte une histoire, ajoutant au tapis un charme singulier et une personnalité inimitable.
Choisir un tapis berbère, c’est embrasser ces petites variations, véritables signatures de l’artisan qui l’a confectionné. Si vous recherchez une perfection géométrique ou une uniformité stricte, un tapis industriel correspondra davantage à vos attentes. Mais pour ceux qui désirent un objet chargé d’histoire et d’authenticité, les tapis berbères sont une véritable invitation au voyage.
Les tapis Beni Ouarain
La tribu des "Beni Ouarain" se compose en réalité de 17 tribus berbères différentes qui vivent dans le Moyen Atlas, au Maroc.
Elles y élèvent des moutons qui produisent une laine exceptionnelle de très grande qualité.
Cette laine est utilisée pour tisser les célèbres tapis Beni Ouarain.
A l’origine, ces tapis étaient destinés à un usage purement domestique : ils servaient souvent de couvertures.
Les tapis sont tissés par les femmes et ensuite lavés par les hommes.
La couleur dominante d’un tapis Beni Ouarain est le blanc.
Au fil des années, ce blanc peut se patiner et donner l’impression d’avoir un reflet doré.
De nos jours, les femmes berbères tissent également des tapis Beni Ouarain noirs ou bleus.
Le losange noir, ou brun foncé, sur fond blanc est le motif le plus courant et le plus connu, mais les femmes créent aussi des tapis à partir de leurs propres sensibilités.
Certains tapis Beni Ouarain - beaucoup plus rares - peuvent aussi inclure quelques couleurs.
Ces dernières années, des tapis très contemporains ont vu le jour, parfois avec des motifs minimalistes.
Tisser un tapis à la main demande entre 30 et 40 jours de travail en fonction de sa taille.
Sachez que chaque tapis Beni Ouarain est unique
Les tapis Azilal
La région d’Azilal, située dans le Haut Atlas marocain, se trouve à environ 280 km à l’est de Marrakech.
À l’origine, les femmes de cette région tissaient des tapis en laine pour se protéger du froid intense durant les mois d’hiver. Ces tapis servaient à la fois de matelas et de couverture.
Les tapis Azilal se distinguent par leurs motifs irréguliers aux couleurs vives, souvent disposés sur un fond blanc ou beige. Contrairement aux tapis Beni Ouarain, leur laine est plus brute et rasée, avec des poils plus courts.
Pour créer ces motifs géométriques uniques et colorés, les tisseuses d’Azilal mélangent parfois la laine avec du coton, et recyclent même des morceaux de tissu. Les dessins racontent des histoires liées à leur vie quotidienne, comme le mariage ou la maternité, et s’inspirent fréquemment de symboles berbères et de l’alphabet tifinagh.
Les tapis Azilal sont de véritables œuvres d’art uniques au monde : il est impossible de trouver deux tapis identiques ! Ils peuvent être utilisés comme tapis de sol ou accrochés aux murs, tels des tableaux contemporains.
Les tapis ZANAFI
Ce tapis tient son nom de la tribu Zanafi qui vit dans le Haut Atlas du Maroc, près d’Ouarzazate.
Il est à 100% en laine de mouton.
Le tissage du tapis Zanafi se fait à plat à la main, il se rapproche de celui du kilim. Grâce à une trame fine, les tisseuses obtiennent un effet très raffiné et contemporain.
Les motifs et le graphisme des Zanafi font penser à ceux des célèbres tapis Beni Ouarain.
Cependant, alors que le blanc et le blanc cassé dominent dans les tapis Beni Ouarain, les Zanafi se caractérisent par tons noirs ou gris.
On y trouve aussi parfois des bleus ou des beiges.
Les tapis BOUJAAD
Le tapis Boujaad est originaire de la région Béni Mellal-Khénifra, à l’est du Maroc, dont le centre culturel est la ville de Bejaâd. Ce tapis berbère se distingue par la richesse et l’originalité de ses motifs et de ses couleurs.
Entièrement tissé à la main, le tapis Boujaad est principalement composé de laine de mouton, bien que d’autres matières puissent parfois être incorporées. Ce sont de véritables œuvres d’art, capables de capter immédiatement l’attention.
Les motifs, souvent inspirés des symboles berbères traditionnels, sont tissés de manière à créer un ensemble résolument abstrait. Certains tapis Boujaad contemporains se présentent même comme des tableaux sans motifs figuratifs distincts. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à les accrocher au mur : l’effet est saisissant.
Les Boujaad anciens, ou vintage, acquièrent avec le temps une patine douce et unique, notamment après avoir été exposés au soleil. Si vous tombez sous le charme d’un Boujaad, n’hésitez pas à l’adopter, car chaque pièce est unique : il est impossible de reproduire deux fois le même tapis.
Les tapis BOUCHAROUITE ou BOUCHAROUETTE
Beaucoup de familles rurales du Moyen Atlas n’avaient pas les moyens financiers d’acheter de la laine pour fabriquer des tapis pour leur propre usage.
Les femmes berbères utilisaient alors des morceaux de tissus ou de chiffons déchirés (“cherouites“ signifie chiffon en arabe) pour en faire des tapis au point noué.
C’est pour cette raison que ces tapis sont également appelés « tapis du pauvre ».
Les Boucharouettes ou Boucharouites sont des tapis abstraits avec des couleurs surprenantes et flamboyantes en fonction des tissus récupérés.
On y retrouve pourtant des symboles berbères comme le losange, un motif reconstitué par les morceaux de tissus colorés.
Ce côté récup’ leur donne un caractère « écologique » qui les remet au goût du jour.
Depuis plusieurs années, ces tapis sont extrêmement prisés des jeunes décorateurs et des galeries d’art qui les intègrent aux intérieurs contemporains de leurs clients.
Ils sont en effet superbes et tous uniques !
Les Boucharouettes se vendent parfois très cher dans les galeries aux États-Unis ou au Japon.
Les tapis Kilim
Le tapis kilim provient des régions de Zemmour et Boujaad, situées dans le Moyen Atlas marocain. Il est tissé à plat sur des métiers traditionnels. Le terme “kilim” est d’origine turque et désigne une technique de tissage à plat.
Les kilims marocains s’inspirent des techniques de tissage des tapis kilims orientaux. Au Maroc, ils sont appelés « Hanbel », un terme qui fait référence aux tapis de laine tissée, utilisés comme couvertures, tapis de sol ou isolants muraux pour se protéger du froid hivernal. En berbère, ils sont connus sous le nom de « Mergoum ».
Les motifs des kilims traditionnels sont souvent rectilignes ou géométriques, bien que les créations contemporaines présentent parfois des motifs plus modernes, voire abstraits. La laine utilisée est fine mais extrêmement robuste, rendant les kilims tout aussi résistants que les tapis à points noués.
